La revue de processus : outil stratégique pour optimiser et piloter vos processus

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Représentation visuel des différents étapes d'une analyse de processus

C’est une loi de notre monde moderne : les entreprises doivent continuellement améliorer leurs opérations pour rester efficaces. C’est une des raisons d’être de l’audit. Dans ce contexte, la revue de processus s’impose comme un outil stratégique de première importance. Cette méthode entretient une relation étroite avec le Système de Management de la Qualité (SMQ) : elle permet de faciliter le pilotage et l'optimisation les tâches automatiques et humaines au sein d’une organisation. La process review a donc un rôle majeur dans le Business Process Management (BPM). Comment l’instaurer dans une entité ? Quel est son lien avec la norme ISO 9001 ? Découvrons ensemble comment profiter de ses avantages dans votre société. 

Qu’est-ce qu’une revue de processus ?

Définition et objectifs

La revue de processus définit le moment où l’ensemble des acteurs d’une société ou d’un périmètre donné se réunit pour examiner en profondeur un processus spécifique. Elle implique donc :

  • Les collaborateurs, et parfois...
  • Les fournisseurs concernés par l’opération ;
  • Les clients dans le même registre.

Au-delà de l’évaluation technique, cette revue permet de s’assurer que toutes les parties prenantes sont alignées sur la manière dont les séquences d’opérations sont exécutées. Les ambitions d’une process review sont les suivantes :

  • Définir un fonctionnement du processus en accord avec les attentes ;
  • Répondre aux objectifs définis par le management ;
  • Correspondre aux exigences du métier et celles du client (réglementations, audits, etc.);
  • Identifier des pistes d’amélioration et d’optimisation.

C’est un levier fondamental du Système de Management de la Qualité. L’optimisation d’un processus garantit en effet que chaque élément du flux opérationnel contribue à l’amélioration continue de la société. Elle assure ainsi la conformité des actions aux normes de qualité, tout en anticipant les changements nécessaires pour évoluer dans un marché dynamique.

Résultats attendus

Comme nous l’avons vu, le but d’une revue de processus est d’identifier les améliorations nécessaires pour optimiser le fonctionnement de l’opération concernée. Cela implique donc :

  • La détection des écarts par rapport aux performances attendues ;
  • La mise en place d’actions correctives et préventives ;
  • L’ajustement des ressources humaines et matérielles ;
  • Un temps d'écoute des retours du terrain.

Revue de processus vs. revue de direction (norme ISO 9001)

Créée en 1987, la norme ISO 9001 est le fer de lance de la pensée SMQ. Elle impose notamment la mise en place d’une revue de direction. Cette dernière porte sur une évaluation globale du Système de Management de la Qualité et de ses performances. Elle est réalisée par les dirigeants de l’entreprise concernée.

En revanche, la revue de processus se concentre sur l’examen d’un ensemble de tâches en particulier. Elle implique la participation directe des opérationnels. Elle plonge donc dans le détail pour s’assurer que chaque rouage fonctionne correctement.

Quand et pourquoi déclencher une revue de processus ?

Plusieurs circonstances peuvent justifier le lancement d’une revue de processus. Voici quelques-unes de ces situations :

  • Périodicité programmée dans le cadre d’un suivi régulier ;
  • Accumulation d’anomalies ou non-conformités ;
  • Demande d’audit interne ou externe.

La revue mise en place sera ainsi utile pour maintenir le contrôle sur l’opération, anticiper les problèmes et proposer des actions correctives le cas échéant. 

Représentation visuel des différents étapes d'une analyse de processus

Les 5 étapes clés d’une revue de processus

Plusieurs circonstances peuvent justifier le lancement d’une revue de processus. Voici quelques-unes de ces situations :

  1. Périodicité programmée dans le cadre d’un suivi régulier ;
  2. Accumulation d’anomalies ou non-conformités ;
  3. Demande d’audit interne ou externe.

La revue mise en place sera ainsi utile pour maintenir le contrôle sur l’opération, anticiper les problèmes et proposer des actions correctives le cas échéant. 

1. Analyse des indicateurs clés

Les indicateurs clés de performance (KPI) sont des métriques importantes du pilotage stratégique d’une entreprise. Leur examen fait partie intégrante de l’analyse de processus. Il est donc primordial de revoir les chiffres et KPI essentiels de l’opération. Cela concerne :

  • Les performances, telles que la durée et les résultats ;
  • Les aspects financiers ;
  • La qualité. 

À l’instar d’une étude budgétaire, comparez ces données aux objectifs initiaux pour mesurer leur efficacité et identifier les éventuels écarts. Dans cette optique, pensez à garder une trace des hypothèses d’objectifs retenues lors de la conception du process : votre analyse n’en sera que plus objective.

2. Réalisation d’une analyse SWOT

Un autre outil de la revue de processus est la méthode SWOT (Strengths, Weaknesses Opportunities and Threats). Comme son nom l'indique, elle a pour objectif de détecter en relation directe avec une activité spécifique :

  1. Les forces ;
  2. Les faiblesses ;
  3. Les opportunités ;
  4. Les menaces.

Hormis la vision macro qu’elle procure aux décisionnaires, elle aide notamment à établir des plans d’action ciblés en tenant compte des axes d’amélioration.

Bon à savoir :

Vous pouvez utiliser l’outil SIPOC (Suppliers, Inputs, Process, Outputs, Customers), la Value Stream Mapping (VSM) ou encore la Tortue de Crosby pour visualiser et comprendre un processus avant de lancer l’analyse SWOT.

3. Recueil des feedbacks des parties prenantes

Les parties prenantes du processus analysé apportent une perspective précieuse. Comme nous l’avons vu, il peut s’agir :

  • Des employés ;
  • Des fournisseurs ;
  • Des clients.

Collecter leurs retours donne l’occasion d’ajuster la procédure pour mieux répondre aux besoins de l’organisation et des acteurs impliqués. Vous pouvez formaliser cette étape au moyen d’un questionnaire ou d’une fiche de processus. Cela simplifiera notamment sa documentation.

4. Examen des anomalies et des non-conformités

Les anomalies détectées au cours de l’opération doivent être analysées. Reposez-vous sur le principe immuable du contrôle interne : comprendre ce qui a généré une erreur permet de l’empêcher dans le futur.

De plus, vous pourrez évaluer précisément l’efficacité des actions correctives déjà mises en place. Ont-elles résolu les problèmes initialement identifiés, ou devez-vous les remplacer ?

5. Évaluation des ressources

Pour finir, la revue de processus doit intégrer une évaluation des ressources matérielles et humaines affectées à l’opération. L’objectif est double :

  • Garantir une allocation optimale à l’instant T ;
  • Anticiper les ajustements nécessaires en cas de changement métier à moyen et long terme. 

La revue de processus dans le cadre du Business Process Management

La process review s’inscrit pleinement dans une démarche de Business Process Management (BPM). Mettre en place une cartographie des processus permettra ainsi à l’entreprise de ne pas perdre de temps à chaque fois qu’elle enclenche une revue de processus, mais aussi de bénéficier d’une vision claire et actualisée de ses opérations :

  • Adéquation entre la documentation et la réalité ;
  • Identification des opportunités d’amélioration (en matière de coûts, de qualité ou d’efficacité) ;
  • Évaluation des écarts. 

Enfin, les logiciels BPM comme ceux proposés par Elemate sont des alliés précieux pour automatiser et faciliter l’opération.

Vous l’aurez compris, la revue de processus est surtout un outil de pilotage. S’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue, elle permettra aussi à votre entité de rester compétitive dans le temps. Pourquoi attendre avant de l’intégrer dès aujourd’hui ?

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Création d’un mode opératoire, pourquoi et comment ?

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Parfois abrégé en “Modop”, le mode opératoire est un terme incontournable, mais tellement “passe-partout” que l’on finit parfois par ne plus savoir à quoi il fait référence.

Mode opératoire

Le mode opératoire revêt pourtant une importance capitale en entreprise, dans la mesure où il apporte les clés pour comprendre le fonctionnement d’une machine industrielle, d’un outil informatique ou qu’il facilite l’accomplissement d’une tâche spécifique sans formation préalable, notamment grâce aux informations qu’il contient.

Redécouvrez avec Elemate la définition du mode opératoire, les contextes dans lesquels il s’inscrit et la façon dont il doit être construit pour être pertinent.

Définition du mode opératoire

Le mode opératoire est un document qui apporte à un opérateur les instructions techniques qui lui permettent d’accomplir une mission spécifique.

Le mode opératoire dans le monde du travail

Les modes opératoires sont des supports de communication que l’on retrouve notamment liés à des thématiques telles que la prévention, la qualité ou la sécurité et plus largement dans des domaines du BTP, de la santé, ou encore de l’hygiène alimentaire

Utilisation d’une machine industrielle, travail sur un chantier de Bâtiments et Travaux Publics (BTP), ouverture de compte sur un nouveau logiciel, validation d’une délégation d’accès pour un badge en entreprise, etc. : les tâches spécifiques qui peuvent nécessiter la formalisation d’un mode opératoire sont nombreuses. 

La pose de films solaires et la sécurisation de joints de vitrage amiante par exemple se font sous mode opératoire en Sous-Section 4. D’après le site Prévention BTP, les interventions désignées en Sous-Section 4 forment un groupe “d'opérations de maintenance, de réparation ou encore d'entretien sur des matériaux, des équipements, ou encore des matériels susceptibles de provoquer l'émission de fibres d'amiante”. 

Ce travail nécessite la mise en œuvre d’un mode opératoire spécifique qui garantit la qualité du travail, la santé ainsi que la sécurité des opérateurs.  

Place du mode opératoire par rapport à une procédure ou à un processus

Prenons l’image d’un arbre, de ses branches et de ses feuilles ou encore celle d’un poumon : les bronches, des bronchioles, puis des alvéoles pulmonaires permettent la circulation  de l'oxygène. Il en est de même pour l’organisation de l’information en entreprise avec les procédures, les processus, puis les modes opératoires.

Les procédures encadrent une production dans sa globalité tandis que les processus découpent les tâches les unes des autres pour mieux en préciser les contours, en indiquant spécifiquement le rôle de chaque intervenant. Le mode opératoire apporte ensuite les informations propres à chacune de ces tâches dont l’ensemble profite au bon fonctionnement du processus.  

À quels objectifs répond un mode opératoire ?

Le mode opératoire a deux utilités principales : la transmission du savoir et l’amélioration continue. 

La transmission du savoir dans les entreprises

En partageant avec précision les informations à connaître, le mode opératoire est un support de communication essentiel à la bonne réalisation d’une tâche technique

Un mode opératoire est utile lors de l’intégration d’un nouvel opérateur, il l’accompagne dans la prise en main des outils associés à son poste de travail. La gestion de l’absence d’un salarié est également facilitée si son remplaçant dispose de toutes les informations nécessaires pour accomplir les tâches qui lui incombent.  

Amélioration continue sur un poste de travail

Le fait de systématiser la réalisation d’une tâche permet aussi, en cas de dysfonctionnement, de savoir avec précision les gestes qui ont été effectués et l’ordre qui a été suivi. On peut ainsi revenir sur l’erreur et améliorer la façon de conduire l’action. Le bon suivi d’un mode opératoire réduit considérablement les risques d’erreurs, de non-conformités ou de blessures par exemple.

Quel contenu trouve-t-on dans un mode opératoire ?

Le mode opératoire renseigne sur l’ordre à suivre dans l’exécution d’une tâche précise ainsi que sur les ressources techniques mobilisées

Les mesures de sécurité sont des informations importantes à faire figurer dans le mode opératoire. 

Qui peut rédiger un mode opératoire ?

Le responsable de la tâche à accomplir est sans doute la personne la mieux placée pour rédiger un mode opératoire. Cependant, le document produit ne doit pas être incohérent avec d’autres modes opératoires en vigueur dans l’entreprise, d’où la nécessaire coordination avec d’autres acteurs appartenant au même processus.

Comment rédiger un mode opératoire ?

Plusieurs méthodes existent pour guider la création d’un mode opératoire :

  • la  méthode des 5M en détaillant la Main-d'œuvre, le Milieu, les Matériaux, les Méthodes et le Matériel ; 
  • la méthode QQOQCP en répondant aux questions “Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?” ; 
  • la méthode qui consiste à recenser les risques OTH (Organisation, Technique, Humain). 

Captures d’écran, logigramme, etc. : quelle documentation pour un mode opératoire ?

Qu’il s’agisse de transmettre ou d’améliorer une façon de faire, l’image est parfois plus précise que le texte. La documentation d’un mode opératoire est enrichie quand elle agrémente le contenu verbalisé de visuels, de diagrammes ou encore de cartographies. 

Si le processus représenté est automatisé, le mode opératoire peut comporter des captures d’écran ou un logigramme indiquant les étapes successives à suivre depuis son poste de travail. 

La modélisation d’un mode opératoire et sa documentation réduisent les potentielles difficultés de compréhension. L’utilisation de symboles standardisés dans le cadre de langages tels que le BPMN ne laisse pas de place à l’interprétation des consignes.

Quel outil pour vous accompagner dans la création de vos modes opératoires ?

L’utilisation d’un logiciel permet de modéliser simplement des supports de communication en représentant facilement des processus parfois complexes. Une fois que les visuels sont conceptualisés, ils peuvent être facilement corrigés, documentés et mis à jour pour que tous les utilisateurs aient accès à la dernière version en vigueur.  

L’utilisation de la norme BPMN dans la création de vos modes opératoires vous permet aussi de partager vos supports en utilisant un code universel. À l’heure du digital, un logiciel d’organigramme en ligne est une ressource incontournable pour fluidifier la création de documents et visuels de travail pertinents

Avec Elemate, entreprendre la modélisation d’un mode opératoire ou d’une procédure en procédant à la création d’un logigramme ou d’une cartographie devient un jeu d’enfantPuis, son exploitation au quotidien devient extrêmement fluide notamment grâce à sa capacité à jongler entre navigation interactive à l’écran et formats plus statiques, online ou offline.

Plutôt que par des mots, laissez-vous convaincre par une démo : inscrivez-vous en ligne et suivez le guide, pas à pas ! 

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A quoi sert une fiche de procédure ?

Posté dans : Procédure

“Une image est traitée par le cerveau 60 000 fois plus rapidement qu’un texte“ d’après les recherches de Philippe Gérard, Bernadette Jézéquel publiées dans La boîte à outils de la communication. Mieux que des mots donc, les images facilitent la compréhension et le passage à l’action. Cette information est particulièrement utile lors de la mise en œuvre de processus parfois compliqués qui sollicitent des acteurs directs ou indirects, aux champs de compétences différents

Fiche procédure

Comment intégrer cette prévalence de l’image sur le texte lorsqu’il s’agit de présenter un processus et, pour ce faire, d’établir une fiche procédure

Retrouvez avec Elemate les fondamentaux sur la fiche procédure et la pertinence du logiciel BPM pour vous accompagner dans cette démarche de communication de vos processus

Qu’est-ce qu’une fiche procédure ?

La fiche de procédure est un support élaboré en interne qui expose la manière spécifique d’accomplir un processus, en détaillant notamment les différentes tâches à mener et leur séquencement étape par étape

Une fiche procédure, dans quel but ?

L’objectif de la fiche procédure est d’apporter l’information nécessaire pour atteindre une standardisation de l’accomplissement du processus, quel que soit l’acteur qui intervienne, qu’il s’agisse d’une personne physique ou d’un ordinateur. 

La fiche processus doit donc être précise, synthétique et facilement compréhensible. Il ne doit pas y avoir de place pour une lecture “entre les lignes”, les instructions qui y figurent ne donnent lieu à aucune interprétation.

La fiche procédure, élément déclencheur d’un système vertueux

La fiche procédure est à l'origine de plusieurs bonnes pratiques.

Sa conception fait entrer l’entreprise dans une démarche d’harmonisation des processus

En effet, le travail de rédaction d’une fiche procédure nécessite que les différentes parties prenantes s’accordent sur les différentes étapes d’un processus, son séquencement, les personnes responsables, les solutions à mettre en œuvre en cas d’incident. Toutes les parties doivent être d’accord sur l’événement déclencheur d’un processus et sa fin. Chaque instruction figurant sur une fiche procédure doit appeler une action particulière

La discussion préalable à la rédaction d’une fiche procédure ouvre déjà un espace de communication et d’harmonisation. En principe, vous pourrez dès cet instant vous assurer d’une compréhension homogène d’un processus commun à différents acteurs. Si certaines ambiguïtés apparaissent, le travail du manager sera d’envisager comment harmoniser la gestion du processus et de fixer la solution retenue en l’inscrivant dans la fiche procédure. 

La fiche procédure permet d’optimiser un processus

En détaillant la manière spécifique dont un processus doit être conduit, on souligne ses potentielles incohérences ou les points bloquants. Le travail de rédaction d’une fiche procédure est aussi l’occasion de s’assurer que le processus est bien conforme et réalisable pour atteindre les objectifs de qualité fixés par l’entreprise. 

La fiche procédure, un support pour la continuité de l’activité

Grâce à la fiche procédure, tout salarié à qui un manager confie la réalisation d’un dispositif détient les informations nécessaires pour enclencher, suivre, contrôler et valider le processus.  Cette fiche procédure est donc un document utile pour pallier une absence prévue ou impromptue d’un salarié et assurer ainsi la continuité de l’activité de l’entreprise ou de l’organisation.

Qui peut rédiger une fiche procédure ?

Une fiche procédure doit répondre aux besoins métiers, il est donc nécessaire que les responsables comme les exécutants d’un processus soient associés à la rédaction d’une fiche procédure, ou tout du moins s’assurent qu’elle répond bien à leurs contraintes. 

Par ailleurs, si l’objectif est d’intégrer un processus dans le Système d’Information de l’entreprise afin qu’il soit automatisé, il peut être judicieux de rédiger la fiche procédure en lien avec l’équipe informatique de votre entreprise. Les informaticiens pointeront les éléments indispensables à la bonne intégration du processus.

Où trouve-t-on des fiches procédures ?

Les fiches procédures peuvent être conservées dans le réseau informatique de l’entreprise, sur un Cloud ou sur un Drive

Elles peuvent aussi être intégrées à un livret d’accueil, notamment lors de processus d'onboarding ou de prise de postes. 

Pour les processus faisant appel à des exécutions mécaniques, les fiches procédures peuvent être placées comme rappel auprès des machines concernées. L’idéal est que cette fiche d’instruction tienne sur une page, d’où l’intérêt de schématiser les informations. 

Comment rédiger une fiche procédure

Rédiger une fiche procédure est un exercice qui mérite une attention tant sur le fond et sur le contenu que sur la forme. En effet, pour que cette fiche procédure soit exploitable, il est important qu’elle soit exhaustive, suffisamment détaillée tout en restant claire et facile d’utilisation. Point essentiel, la version consultable de la fiche procédure doit toujours apporter les instructions en vigueur dans l’organisation. 

Pour répondre à ces différentes exigences, rien de mieux qu’un logiciel où l’image synthétique par excellence, le schéma, qui peut aussi être un diagramme ou une cartographie, prend la place du texte au service d’une meilleure compréhension du lecteur. 

Mais, pour que tout un chacun saisisse le message du schéma, il est nécessaire de veiller à utiliser des codes et des symboles universels. Or, avec la norme BPMN par exemple, à chaque modèle correspond une information bien précise.

Pourquoi choisir Elemate pour réaliser vos fiches procédures ?

Écrire une procédure

Parce que notre logiciel en ligne vous permet de concevoir des supports complets, synthétiques et précis sous la forme de documents clairs et agréables à lire, nous sommes légitimes pour prétendre pouvoir vous accompagner dans la modélisation de vos fiches procédures !

Concrètement, en s’appuyant fortement sur le langage BPMN et ses visuels ad-hoc pour décrire des séquences de tâches réparties par rôles et responsabilités, Elemate met l’accent sur le visuel, l’interactivité et la navigabilité d’un diagramme à l’écran pour explorer les éléments importants d’une procédure. Pour la concevoir, l’améliorer ou la consulter au quotidien, l’outil vous donne le choix (un clic) entre une approche visuelle de la procédure et sa version “papier” plus textuelle et linéaire. 

Avec le logiciel BPMN d’Elemate, vous offrez à vos supports de communication une durabilité ainsi qu’une grande adaptabilité : en mettant à jour les éléments de vos fiches procédures, ces dernières sont automatiquement actualisées dans l’ensemble de vos interfaces logicielles !

L’avantage de ce logiciel est aussi de ne nécessiter aucune compétence particulière en codage ! Grâce à cet outil, tout salarié peut effectuer simplement et facilement un travail de modélisation. Vous disposerez immédiatement de toutes les ressources pour effectuer vos premières fiches procédures sans devoir former vos collaborateurs ! 

N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir une démo en ligne et donner une nouvelle dimension à vos fiches procédures ! 

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Les bonnes pratiques pour écrire une procédure

Posté dans : Procédure

Recrutement en masse, formation de nouveaux collaborateurs, mise en conformité, production de qualité, démarches administratives : autant de processus qui nécessitent d’être harmonisés et bien documentés pour que leur application soit la même, rapidement, et quel que soit l’opérateur. 

Écrire une procédure

Pourtant, devoir rédiger une procédure peut s’accompagner du “syndrome de la page blanche” si les entreprises ne savent pas précisément comment s’y prendre, quel degré de détail donner, ni quelles instructions mentionner. 

Vous souhaitez formaliser vos process et découvrir comment écrire une procédure ? Suivez les conseils d’Elemate step by step !

Qu’est-ce qu’une procédure ?

La norme ISO 9000 définit la procédure comme “une manière spécifique d’accomplir un processus”. Une procédure est donc une démarche qui va être matérialisée par un document consultable et exploitable. Ce document doit être mis à jour au regard de la dernière version du processus. Il peut prendre la forme d’un texte illustré par des images, d’un logigramme fléché ou encore d’une cartographie.

Les informations notifiées dans ce document doivent renseigner sur la manière de procéder, les règles d’organisation à suivre et le déroulement de la séquence

Une procédure de travail va ainsi permettre à un acteur individuel ou à une équipe d’accomplir une mission et de répondre à toutes les normes qui l’encadrent. Il peut s’agir de la sécurité et de la santé des personnes, du fonctionnement d’outils particuliers, de la protection de l’environnement, du RGPD. 

Une procédure doit être précise et détaillée sans être ni trop stricte, ni trop restrictive : il faut veiller à ce qu’elle soit objective et qu’elle ne laisse pas de place à une interprétation personnelle, sans pour autant bloquer l’opérateur pour des détails superficiels. Tous les collaborateurs concernés doivent pouvoir facilement accéder aux instructions relatives à cette procédure.

Pourquoi rédiger une procédure ?

Une procédure répond à la nécessité d’harmoniser des façons de faire pour accomplir certaines tâches : grâce à ce document, tous les collaborateurs ont accès à la même information, la compréhension est uniformisée et l’application est normée

Écrire une procédure répond à une recherche de gain de temps et de fluidité dans la circulation de l’information pour des processus récurrents. Une procédure doit donc être un élément facilitateur et non complexifier un processus qui fonctionnerait déjà sans erreur ni oubli.

Dans quels contextes une entreprise a-t-elle besoin d’écrire une procédure ?

Rédiger une procédure est une démarche pertinente pour encadrer des processus : 

  • longs ou complexes ;

  • récurrents et répétitifs ; 

  • qui impliquent plusieurs services différents ; 

  • qui nécessitent potentiellement une validation lors d’une tâche en particulier ; 

  • où l’on peut avoir besoin de documents spécifiques (exemple : facture dans le cadre d’une commande client)

  • qui couvrent plusieurs cas d’usage et font appel à diverses règles métiers

Elle peut s’inscrire aussi dans le cadre de la formation de nouveaux collègues ou en vue du remplacement ponctuel d’un salarié par exemple. 

Écrire et mettre à jour une procédure peut également être une démarche en réponse à l’identification d’erreurs lors de la réalisation d’activité ou dans le cadre de l’optimisation de processus.

Comment rédiger une procédure ?

Écrire une procédure passe donc par recenser une série de formalités à accomplir pour se placer en conformité avec des normes préétablies et plus ou moins rigides. 

La rédaction d’une procédure suit donc plusieurs étapes, qui permettent d’obtenir rapidement un résultat exhaustif qui lève les ambiguïtés.. 

Mobilisation des parties prenantes liées à la procédure

Le recueil de l’information est une étape déterminante dans la rédaction de la procédure, il est donc important de solliciter les parties prenantes concernées, car elles seront les plus à même de donner des instructions justes et précises. Le fait de les impliquer dans la rédaction de la procédure assure aussi leur adhésion lors de la mise en application.
La communication entre les parties, comme souvent, reste un facteur clef pour la qualité du résultat et l’engagement dans son application.

Identification des différentes séquences suivies dans la procédure

La deuxième phase pour écrire une procédure consiste à identifier et faire la liste des différentes étapes d’un processus. Par exemple, lors d’un processus d’une vente à distance, on peut noter les étapes suivantes : 

  • enregistrement de la commande ;

  • planification de l’expédition ; 

  • préparation de la commande ; 

  • conditionnement ; 

  • enlèvement ; 

  • transport ; 

  • livraison ; 

  • facturation ; 

  • recouvrement

Précision du contenu de chacune de ces séquences, des tâches et des responsables

Une fois les différentes étapes identifiées, il convient de préciser quelles tâches, activités et interventions elles peuvent contenir ainsi que le rôle ou le responsable et l’action à accomplir pour éventuellement valider une séquence avant de passer à la suivante. 

Lors des premières étapes d’un recrutement interne par exemple, le processus peut être initié par la DRH ou par la Direction Opérationnelle qui exprime un besoin à travers un formulaire de demande de recrutement. Dans ce cas, la DRH analyse le besoin avant de rechercher des candidats internes, séquence qui inclut trois tâches distinctes : analyse du vivier, rédaction, puis publication des annonces.

Il est important, à cette étape, de bien discerner à quel type d’acteurs s’adresse la procédure et quel niveau de détail va être utile pour les utilisateurs. 

Test

Une fois que la procédure est rédigée avec précision, elle peut être mise en œuvre et testée pour en vérifier la pertinence, relever les éventuelles erreurs et doublons, puis les corriger. Certains éléments vont être modifiés avant que la procédure ne soit validée, puis éventuellement intégrée au système d’information de l’entreprise.

Reporting

Le bon suivi de la procédure, si cette dernière a été intégrée au SI de l’entreprise, peut être vérifié et mesuré. Les erreurs ou les éventuels retards peuvent être relevés dans le reporting. L’étude de ce reporting permet d’optimiser la procédure tout au long de sa mise en service.

Quels outils existent pour écrire une procédure ?

L’objectif d’une procédure est de pouvoir être intelligible pour la personne qui va devoir l’accomplir, même si cette dernière découvre le process. La procédure doit donc être claire, précise et détaillée. Cependant, la rigueur et le caractère technique d’une procédure ne doivent pas être sacrifiés au profit de sa simplification : il est donc indispensable de trouver un format qui concilie à la fois l’accessibilité et  l’exigence

Le langage BPMN répond à cette problématique en offrant une bibliothèque de modèles standard qui permet de décrire avec précision le contenu des procédures, en précisant certains détails techniques tout en offrant un livrable clair, simple et agréable à lire et regarder. Un diagramme de flux de type BPMN vient souvent illustrer et en complément d’une procédure écrite, plus textuelle et moins visuelle. 

Un logiciel BPMN en ligne permet en outre de produire des diagrammes qui peuvent ensuite être intégrés dans le système d’information de l’entreprise. L’approche BPMN est pertinente aussi, car on peut écrire la procédure de façon à ce que le processus ne se poursuive pas tant qu’une étape n’est pas validée, ce qui garantit le respect des exigences de qualité et de conformité.

La plupart des procédures sont aujourd’hui rédigées via des outils bureautiques de traitement de texte, et illustrées de dessins et diagrammes “statiques”. Elles sont ensuite stockées sur le Cloud ou on-premise, dans des outils de gestion électronique de documents ou sur des Intranet. On note cependant que bien trop souvent, les utilisateurs à la recherche d’information se plaignent de formats inadaptés à une lecture rapide et à des réponses contextualisés.

Écrire une procédure avec Elemate

Écrire une procédure

La formalisation de vos process métier et la rédaction de vos procédures peuvent être largement facilitées et optimisées grâce à des outils comme le logiciel d’Elemate.
En effet, ce logiciel permet aux uns et aux autres, experts ou néophytes, de décrire leur façon de travailler avec leur langage : l’outil structure les informations et s’occupe de la formalisation. Vous n’aurez plus jamais à écrire une procédure “à la main”, en partant d’une page blanche !

Notre interface simple et intuitive permet de simultanément décrire ou enrichir des processus et l’outil s’occupe de générer pour vous automatiquement et instantanément les documents type procédures ou modes opératoires ! Passez ainsi plus de temps à partager et à réfléchir sur le fond, nous nous occuperons de la forme.
Contactez-nous pour en savoir plus ! Nous pouvons même réaliser une démo, prenez rdv depuis notre site Internet !

 

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